jeudi 6 juin 2013

Une courte nuit


due à une dispute entre les frères... réveillée à minuit par le deuxième qui me demande pour vivre ici seulement et uniquement quand son frère n'est pas là... mais oui mon gamin, c'est comme ça qu'on règle le problème... certes.

Alors je me suis relevée, j'ai mis mon pull chaud et je me suis mise entre les deux coqs en bataille. 

Finalement il s'est avéré que le plus jeune avait posté un statut sur la situation amoureuse du grand... une broutille en somme mais qui, à l'adolescence, fait monter les aigreurs... 

J'ai arbitré le match des : tu vas t'excuser ou non ? Oui ou non ? Non ou oui ? 
Le deuxième ne cédait pas à son frère, tenir tête à tout prix, ne pas montrer sa peur, surmonter le moment, ne pas baisser la tête en premier. 

La situation a ensuite pris son chemin habituel. Ne voulant pas me prononcer en faveur de l'un ou de l'autre, je me suis fait accuser de tout et de rien, j'ai eu la menace habituelle du : je pars de cette maison, qui a échouée sur la porte d'entrée quand je lui ai fait comprendre que son père n'était pas seul et qu'une visite nocturne du fils en colère ne serait pas trop appréciée. 

Et puis, j'ai regardé les deux dans les yeux et j'ai décidé de me remettre au lit, j'avais tout essayé sans venir à un accord et vu l'heure j'en avais assez vu et entendu. 

Au matin, en ouvrant ma porte, j'ai trouvé une lettre du grand qui s'excuse et écrit de longues phrases bien tournées et agréables à lire. Je suis sensible à ce grand pas en avant, je suis même un peu fière de lui, qu'il réussit enfin à se mettre dans la peau d'un autre et qu'il comprend qu'il est blessant... 


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