Après avoir reçu un mail qui a calmé mes ardeurs déménagesques, après avoir eu une pensée négative furtive la soirée s'annonçait calme.
J'ai feuilleté quelques journaux en quête d'inspiration photo et en regardant les clichés je me suis rendue compte, que peu importe le nombre de sites consultés, peu importe les livres qui me disent quelles règles appliquer, mes photos restent les mêmes. J'aime la construction qui n'est pas académique, j'aime les photos de détails qui échappent aux autres, manque de temps, manque d'intérêt ...
J'aime les portraits que je prends des enfants, capter leur regard juste l'instant où ils baissent la garde et qu'ils oublient l'appareil. La nanoseconde où ils sont eux et rien d'autre.
J'aime aussi la même luminosité depuis des années, j'aime les clair-obscur, j'ai un faible pour une légère sur-exposition du sujet. Je peux tomber en arrêt devant un ciel d'orage et passer une heure à capter le soleil dessinant de grands tableaux de feu dans les nuages.
Pour retrouver un peu du temps passé, j'ai chargé des images des enfants et de notre lieu d'habitation de l'époque "grande maison". Les nombreuses baies vitrées donnaient au petit matin une lumière particulièrement douce, parfaite pour rendre immortels les enfants.
Peut-être que j'ai juste changé en "qualité" photo, un autre appareil, PS pour mettre le petit plus ... la composition et l'angle de vue qui devient plus intimiste depuis quelque temps.
La soirée s'est terminée avec des papotages virtuels, renouer des liens perdus ou jamais existants.
Dimanche "fête de mère célibataire sans enfants". Je n'ai pas particulièrement besoin de cette reconnaissance, j'aime beaucoup plus les moments qu'on passe ensemble dans la paix et la bonne humeur que de voir débarquer de nulle part des "sentiments forcés", dictés par le devoir et non par l'envie.
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