La nuit ne m'as pas apporté de vrai repos bien que je me sois endormie en un rien de temps.
Les rêves pesants, les rêves de perte sans savoir de quoi il s'agit. Une nuit sous la pluie et un réveil difficile quand le réveil s'est mis à sonner.
Envie de rester au chaud, de ne pas bouger pour ne pas avoir mal, envie de rester immobile pour ne pas mettre en éveil ce corps qui ne supporte pas ce temps humide et froid.
Des cicatrices qui ne se font pas oublier, qui se volent la vedette à tour de rôle.
Au matin ma fille qui parlait de sa nuit, de son livre fétiche du moment, de sa matinée entre piscine et maths. Ma fille qui de cesse de demander : Mamaaaaan où il est .... Mamaaaaan où je peux trouver .... Mamaaaan, mamaaaaan, mamaaaaaan.
En temps normal j'adore cette heure du matin passée avec elle, aujourd'hui j'ai décompté les minutes pour pouvoir (déjà) souffler une première fois...
J'ai du travail plein chezmoi... avec les trois ici, avec leurs affaires éparpillées, avec les bols qui restent à terre, les journaux, les feuilles de maths, les référentiels, les dictionnaires... j'ai deux heures bien remplies.
J'ai n'ai pas su travailler le weekend. La copine de ma fille était avec nous samedi et dimanche, beaucoup de fous rires et de petites phrases non-achevées, c'était bien. J'aime voir qu'elle a quelqu'un dans sa vie qui compte et d'avoir en retour une amie qui lui apporte tant. Je n'ai pas eu de relation aussi fusionelle étant petite; est-ce que cela me manque ? Je ne pense pas, j'étais assurément beaucoup plus introvertie qu'elle et beaucoup trop prise par mes livres (pas scolaires :-)), ma musique, mes pensées.
Samedi soir, vers 23 heures, petite virée avec mon amie à une soirée bières spéciales dont ce pays regorge. On a "dégusté" de la bière de femme à la cerise, trop bon, trop bien de papoter , de rire comme les filles à la maison. Trop bien aussi de rentrer chezmoi et me coucher sans tarder... pour ne pas savoir fermer l'oeil malgré la fatigue bien présente... j'ai donc passé la nuit à lire, à noter, à réfléchir sur la vie, la mort, l'amour et la haine.
Dimanche sous la pluie, on s'est aventurés jusqu'à l'école de ma fille pour y manger une saucisse-pistolet, mais juste avant de franchir la grille l'envie est retombée comme elle avait surgi et on est rentrés cheznous, on a attendu le grand qui revenait du foot. Qui était heureux que je l'avais conduit au match, lui qui d'habitude est bien à l'heure, même en avance, s'était levé trop tard et avait raté la voiture qui emmenait l'équipe au loin. J'ai donc fait taxi et je suis partie pendant deux heures, le temps du trajet et de l'échauffement et des premières minutes de jeu.
Je suis toujours impressionnée de voir ce grand gars, beau, mince, élancé se jeter sur les balles comme si rien ne lui faisait peur. Il saute, il touche la latte, il sort du pied, de la jambe, des épaules... oui, je suis impressionnée quand je le regarde évoluer avec les siens, ceux qui lui tapent dans le dos quand il faut un arrêt, c'est touchant de le voir s'intégrer sans rechigner.
0-5, victoire haut la main et avec zéro encaissé sa journée était sauvée :-)
Allez, je vais me motiver avec une nouvelle tasse de café, quelques biscuits et un peu de lecture avant d'entamer pour de bon cette semaine.
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