samedi 18 février 2012

Je suis ...


Du soir, oui, du soir, tout à fait.
Je ne suis pas née le soir, je suis née juste après le repas de midi, vers 13 heures.
Non, je parle de mes capacités pour entamer un travail. La journée, c’est BOF, je suis bien motivée pour commencer, mais bon, je ne suis pas « dedans ».
Donner cours a eu l’avantage plus que certain de commencer à travailler quand les autres rentrent du leur. J’ai toujours aimé les cours du soir, les cours après 17 heures, jamais les cours qui se mettaient en route tôt le matin. Peut-être que c’est ainsi juste parce que l’école passait depuis toujours pour secondaire, après la musique,  dans ma vie.
Les répétitions sont en soirée, les concerts aussi .
Alors, QUE faire de la journée qui se traîne, la journée qui me fait bailler, la journée qu’il faut bien assumer pour avoir le droit de vivre la soirée.
Le temps pourri me pose encore plus problème, des jours et des jours de grisaille qui s’enchaînent dans leur rythme maussade.
Des journées entières à guetter un rayon de soleil qui me donnerait la claque nécessaire pour bouger mes fesses et d’arrêter de procastiner devant l’écran de l’ordi sur lequel s’affichent des dessins qui ne serviront à rien si ce n’est qu’à mon propre plaisir.
Le linge veut être repassé, les armoires devraient passer une inspection générale pour dénicher LE truc qui n’a rien à faire et qui prend de la place. Je n’ai même pas encore fait mon lit, il est resté comme j’en suis sortie très tôt ce matin.

D’ailleurs, pourquoi est-ce que je m’afflige de me lever à une heure digne des grands travailleurs. Ah oui, c’est vrai ; si je dépasse mon cotât d’heures de sommeil, une migraine m’est promise… par contre si je me lève avant d’avoir atteint les presque 9 heures (oui, c’est énorme, merci les médicaments qui assomment toujours) la migraine me fera signe en rentrant dans le coin-cuisine de chezmoi.
Alors je jongle, je calcule avant de m’endormir à quelle heure le réveil doit sonner, je me couche toujours de la même façon, toujours avec le même oreiller plié exactement pareil que la veille, sinon .. ehben oui, BONJOUR migraine.
Donc, même si je suis du soir, même si je commence à être vraiment productive après 20.30, je dois répondre aux exigences de mère de famille qui est censé se lever à une heure matinale et qui, par là même, doit décaler ses heures de sommeil en fonction.
Compliquée la vie ? Non ?
Moi, qui aimait les grasses matinées, qui aimait se réveiller le matin, me retourner, reprendre la couverture sur moi et me rendormir encore pour une heure, voire deux, rêvasser une heure supplémentaire, me lever vers midi et trouver que la vie est formidable, je suis devenue une femme qui est réglée comme du papier à musique…
Le plus drôle dans l’histoire est assurément que les semaines sans enfants, je POURRAIS me coucher plus tard et me lever après l’heure  « avec enfants », mais non, je suis réveillée à la même heure et par conséquent je suis crevée à la même heure aussi…
Aïe, c’est vraiment ce qui s’appelle une GROS problème, noooon, bien entendu, je rigole, mais c’est quand même la stricte vérité, je vous le jure !

Alors, en attendant, je me force à descendre le linge sale dans la buanderie commune (ah ah, on le sent ? je n’aime pas LA BUANDERIE COMMUNE, je n’aime pas du tout, mais il n’y a pas moyen de mettre la machine dans l’appart …) La buanderie commune donc, qui est glacée, dans laquelle tournent les 10 machines de mes co-locataires, avec sa porte lestée à mort pour quelle ne reste SURTOUT pas ouverte !
Bon, je pense que je suis devenue trop « confortable » pendant les années belle grande maison avec belle grande buanderie juste à côté de la cuisine J

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