Du soir, oui,
du soir, tout à fait.
Je ne suis pas
née le soir, je suis née juste après le repas de midi, vers 13 heures.
Non, je parle
de mes capacités pour entamer un travail. La journée, c’est BOF, je suis bien
motivée pour commencer, mais bon, je ne suis pas « dedans ».
Donner cours a
eu l’avantage plus que certain de commencer à travailler quand les autres
rentrent du leur. J’ai toujours aimé les cours du soir, les cours après 17
heures, jamais les cours qui se mettaient en route tôt le matin. Peut-être que
c’est ainsi juste parce que l’école passait depuis toujours pour secondaire,
après la musique, dans ma vie.
Les répétitions
sont en soirée, les concerts aussi .
Alors, QUE
faire de la journée qui se traîne, la journée qui me fait bailler, la journée
qu’il faut bien assumer pour avoir le droit de vivre la soirée.
Le temps pourri
me pose encore plus problème, des jours et des jours de grisaille qui
s’enchaînent dans leur rythme maussade.
Des journées
entières à guetter un rayon de soleil qui me donnerait la claque nécessaire
pour bouger mes fesses et d’arrêter de procastiner devant l’écran de l’ordi sur
lequel s’affichent des dessins qui ne serviront à rien si ce n’est qu’à mon
propre plaisir.
Le linge veut
être repassé, les armoires devraient passer une inspection générale pour
dénicher LE truc qui n’a rien à faire et qui prend de la place. Je n’ai même
pas encore fait mon lit, il est resté comme j’en suis sortie très tôt ce matin.
D’ailleurs,
pourquoi est-ce que je m’afflige de me lever à une heure digne des grands
travailleurs. Ah oui, c’est vrai ; si je dépasse mon cotât d’heures de
sommeil, une migraine m’est promise… par contre si je me lève avant d’avoir
atteint les presque 9 heures (oui, c’est énorme, merci les médicaments qui assomment
toujours) la migraine me fera signe en rentrant dans le coin-cuisine de
chezmoi.
Alors je
jongle, je calcule avant de m’endormir à quelle heure le réveil doit sonner, je
me couche toujours de la même façon, toujours avec le même oreiller plié exactement
pareil que la veille, sinon .. ehben oui, BONJOUR migraine.
Donc, même si
je suis du soir, même si je commence à être vraiment productive après 20.30, je
dois répondre aux exigences de mère de famille qui est censé se lever à une
heure matinale et qui, par là même, doit décaler ses heures de sommeil en
fonction.
Compliquée la
vie ? Non ?
Moi, qui aimait
les grasses matinées, qui aimait se réveiller le matin, me retourner, reprendre
la couverture sur moi et me rendormir encore pour une heure, voire deux, rêvasser
une heure supplémentaire, me lever vers midi et trouver que la vie est
formidable, je suis devenue une femme qui est réglée comme du papier à musique…
Le plus drôle
dans l’histoire est assurément que les semaines sans enfants, je POURRAIS me
coucher plus tard et me lever après l’heure « avec enfants »,
mais non, je suis réveillée à la même heure et par conséquent je suis crevée à
la même heure aussi…
Aïe, c’est
vraiment ce qui s’appelle une GROS problème, noooon, bien entendu, je rigole,
mais c’est quand même la stricte vérité, je vous le jure !
Alors, en
attendant, je me force à descendre le linge sale dans la buanderie commune (ah
ah, on le sent ? je n’aime pas LA BUANDERIE COMMUNE, je n’aime pas du
tout, mais il n’y a pas moyen de mettre la machine dans l’appart …) La buanderie
commune donc, qui est glacée, dans laquelle tournent les 10 machines de mes
co-locataires, avec sa porte lestée à mort pour quelle ne reste SURTOUT pas
ouverte !
Bon, je pense
que je suis devenue trop « confortable » pendant les années belle
grande maison avec belle grande buanderie juste à côté de la cuisine J
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