Enfin, ça y est, je suis enrhumée, la gorge fait mal quand j'avale, j'ai la voix qui part et ma tête tourne.
Enfin, je suis malade !
Avec ce temps pourri, avec l'humidité et le manque de luminosité, avec ce temps qui est plus automne qu'été j'ai réussi à braver les microbes pendant bien longtemps.
Les enfants avaient eu leur dose il y a deux semaines, bien malades, bien montés en température, flasques et mous sur le canapé à se disputer la couverture en laine.
J'avais contré avec une dose massive de vitamine C, des oranges sanguines à volonté.
Mais cette nuit je ne savais m'endormir, mon corps faisait si mal, je n'arrivais pas à trouver un endroit convenant pour m'assoupir. Une nuit blanche, à lire sans vraie envie, à grignoter un morceau de chocolat qui adoucit la gorge, une nuit à écouter des livres audio, des conférences données par des personnes que j'admire pour leur unité avec la vie.
Au petit matin j'ai commencé à avoir très froid... j'ai refermé les fenêtres qui m'apportaient de l'air frais, j'ai cherché sous ma couette une source de chaleur et je n'ai pas trouvé.
Il fallait donc sortir du lit encore une fois, passer dans la pièce à vivre, mettre la main sur ma couverture "maladie" et me réfugier dans les draps.
Grelottante et très fatiguée j'ai frotté mes mains et pieds et quand mes efforts ont payé je me suis enfoncée dans un sommeil agité de rêves dans lesquels je portais des charges énormes que j'arrivais à peine à soulever. Epuisant comme rêve !
Heureusement que le mode malade tombe en période vacances... ma nuit blanche s'est terminée par une grasse matinée après laquelle je ne me suis pas vraiment sentie mieux...
Ce n'est qu'un petit refroidissement certes mais qu'est ce que c'est embêtant !!!
Déjà je n'aime pas être malade, j'ai assez de douleurs à gérer pour ne pas avoir envie d'accumuler d'autres ennuis... et puis, être malade quand on n'a ni école ni travail ... cela n'en vaut pas la peine :-)
Mon après-midi sera des plus excitantes, Tour de France et tricot, tasse de thé et mouchoirs en papier.
Faudra tout de même que je sorte pour aller faire les courses "mère célibataire avec enfants". Remplir le caddie de litres de lait, de kilos de pains et de m3 de boîtes de corn-flakes.
Quand je vois la quantité d'aliments qu'engloutissent mes deux ados mâle je suis toujours à me demander comment font les femmes qui ont trois voire 4 garçons à nourrir... elles doivent faire appel à un camion de livraison :-)
Je leur achèterai une petite faveur vacancienne :-) c'est une tradition !
Allez, l'après-midi devrait suffire pour le retaper assez pour survivre à la corvée courses !
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